Titre VO : The Eyes of the Dragon
Auteur : Stephen King
Genre : Conte
Edition : Pocket Junior (illustré)
Nombre de pages : 382
Quatrième de couverture :
L'ombre de Flagg plane depuis quatre siècles sur le royaume de Delain...
Le jour où la silhouette du sinistre magicien se glisse derrière le
trône du roi Roland, c'est en vue d'accomplir son noir dessein : assurer
le triomphe du mal. La machination se met en marche, vénéneuse comme le
poison. Mais c'est compter sans une antique maison de poupée, quelques
milliers de serviettes de table, les yeux d'un vieux dragon empaillé et,
bien sûr, le courage de ceux qui refusent la tyrannie. On sait que les
contes de fées sont les premiers récits de terreur. En écrire un à
l'intention de sa fille Naomi était donc pour Stephen King une sorte de
retour aux sources.
Mon avis :
Certainement pas le meilleur du maître de l'horreur. Bon, là, Stephen King nous écrit un conte qui, à la base, était destiné à sa fille Naomi. Il regrettait que sa fille, très jeune à l'époque (1987) ne puisse pas lire son oeuvre.
Seulement voilà, il ne s'y passe pas grand chose. L'histoire est divisée en trois parties. La première est plutôt prometteuse ; la deuxième est plutôt longue, on a l'impression que l'auteur patine et qu'il est en panne d'inspiration ; la troisième nous propose un final haletant qui est à la fois sympa et très prévisible.
Il faut ajouter que j'ai dû attendre les 100 dernières pages pour avoir un peu d'aventure. Jusque là, il s'agissait principalement du ressenti des différents personnages par rapport à la situation. Très peu d'action puisque tout le roman est écrit pour le final.
Mais je ne boude pas mon plaisir non plus. Tout n'est pas mauvais dans "Les yeux du dragon". Il y a de très bonnes trouvailles et le ton de Stephen King nous accroche malgré le manque flagrant d'événements. C'est la première fois que je me rends compte qu'il ne faut pas se moquer de ceux qui jouent à la maison de poupée et qu'il est très important de dîner avec une serviette. Si vous voulez savoir ce dont je parle, foncez sur "Les yeux du dragon". Ne vous vous attendez pas à de la grande fantasy mais plutôt à un petit conte gentillet, sans grande prétention.
C'est dommage car le livre commençait très bien lorsque Stephen King nous parle avec délicatesse (et non je ne suis pas ironique) de l'impuissance sexuelle. Dans un conte pour enfant, je trouvais ça osé et cela m'a fait sourire. Mais c'était hélas l'un des seuls moments cocasses du livre.
Une note ? 6,5/10
C'est vrai que ce n'est pas un des livres de SK auxquels on pense en premiers en général !
RépondreSupprimerJe l'ai acheté il y a 15 ans et je ne l'avais jamais lu. Comme quoi il n'est jamais trop tard ^^
RépondreSupprimerIl ne me tente pas tellement celui-là ^^ mais bon, étant fan du maître de l'horreur, je le tenterai surement dans quelques années.. merci pour ta chronique !
RépondreSupprimerOui quand tu auras lu tout le reste ;-) Attention, ce n'est pas le plus mauvais de l'auteur non plus, c'est déjà beaucoup mieux que "Dreamcatcher" par exemple.
RépondreSupprimerBon, ton billet me perturbe un peu... j'avais beaucoup apprécié "Les yeux du dragon"..mais je l'ai lu il y a fort longtemps et j'en ai peu de souvenir (la preuve qu'il n'était pas si bien que ça ? ;-) ) ^^ Du coup, il faut que je le relise pour me refaire un avis ^^
RépondreSupprimerCe n'est qu'un avis aussi. Mais bon, ayant lu beaucoup de King, j'ai trouvé celui-ci en dessous des autres. De plus, s'il faut plutôt juger le livre en tant que conte ou récit de fantasy jeunesse, on a vu mieux dans le genre...
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